Sommaire
Définition de la vaccination
La vaccination consiste à stimuler les défenses naturelles de l’organisme pour les préparer ou les aider à détruire un microbe (bactéries, virus, parasites) ou des cellules dangereuses : en fait tout élément considéré comme intrus ou indésirable.
Les vaccins préventifs empêchent l’apparition de la maladie lors du contact avec le germe visé.
Les vaccins thérapeutiques (curatifs) traitent une maladie en attaquant sa cause (les cellules dégénérées du cancer par exemple).
Informations et conséquences de la vaccination
La vaccination a, depuis 1950, contribué à diviser par 30 au moins la mortalité due à la diphtérie, au tétanos, à la tuberculose ou à la coqueluche.
Elle a conduit à l’éradication de la variole
et en 1999 à celle de la poliomyélite de type 2. La prévention par la
vaccination, si elle protège l’individu lui-même, est aussi un acte
altruiste en réduisant le réservoir humain du germe.
Fonctionnement de la vaccination préventive
La vaccination stimule la réponse immunitaire humorale : la production d’anticorps dits circulants parce qu’ils circulent en patrouille dans le sang. Les anticorps détruisent spécifiquement l’agent pathogène en se liant avec un ou plusieurs de ses antigènes (molécules de reconnaissance).
La vaccination préventive stimule aussi en parallèle la réponse immunitaire cellulaire. L’organisme synthétise des lymphocytes T « tueurs » pour détruire les cellules infectées, par un virus par exemple.
Vaccins et vaccination
Conseils pratiques
Les distinctions entre vaccins
Il existe quatre types de vaccins selon leur préparation :
1. ceux fabriqués avec des agents infectieux inactivés : contre la grippe… ;
2. ceux fabriqués avec des agents vivants atténués, ce sont les plus efficaces : contre la fièvre jaune, la varicelle, la rubéole, les oreillons, la rougeole, la tuberculose, les gastroentérites à Rotavirus, le Papillomavirus, le zona ;
3. ceux formés de sous-unités d’agents infectieux, en général des protéines de surface : contre l’hépatite B… ;
4. ceux constitués de toxines inactivées : contre le tétanos ou la diphtérie…
Comment s’administrent les vaccins ?
La plupart des vaccins s’injectent, soit en intramusculaire, soit en intradermique soit en sous-cutané. D’autres se boivent (vaccin contre les gastroentérites à Rotavirus). Certains existent en spray nasal (vaccin antigrippal non commercialisé en France).
Inconvénients et effets secondaires des vaccins
Les effets secondaires à l’injection d’un vaccin
sont la plupart du temps bénins, passagers. Les plus fréquents sont les
accès de fièvre postvaccinale ou les réactions inflammatoires locales.
Quelques cas (aussi rarissimes que gravissimes) ont été répertoriés : c’est le cas de l’encéphalite postvaccinale du vaccin contre la variole. Son incidence varie entre 1 cas pour 25 000 et 1 cas pour 50 000 personnes vaccinées.
CATEGORIE : hygiene-et-prevention