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Compléments alimentaires : de quoi parle- t- on ?
Les compléments alimentaires sont une source concentrée de « nutriments » c’est-à-dire les composants d’un aliment qui sont normalement apportés par une alimentation variée et équilibrée.
Les éléments qui entrent dans la composition des compléments alimentaires peuvent être :
– des vitamines (A, du groupe B, C, D, E, K…)
– des sels minéraux (calcium, potassium, sodium, magnésium)
– des oligo-éléments
nécessaires à de nombreuses fonctions de l’organisme avec 13
oligo-éléments (fer, zinc, cuivre, chrome, manganèse, sélénium, iode,
fluor, cobalt, molybdène, silicium, bore, lithium)
– des anti-oxydants comme les flavonoïdes, les caroténoïdes (lutéine, lycopène, zéaxanthine…)
– des acides gras essentiels
– des plantes ou leurs principes actifs ; des probiotiques ; des mucilages…
Quels sont les enjeux réglementaires ?
Les compléments alimentaires sont soumis à une réglementation européenne (directive 2002/46/CE) qui vise à ce que les compléments alimentaires présentent des garanties spécifiques pour le consommateur.
Le décret français « Compléments Alimentaires » (n° 2006-352 du 20 mars 2006) complété par un arrêté « Vitamines et minéraux » du 9 mai 2006 a apporté davantage de garanties et de sécurité en précisant les nutriments pouvant être utilisés dans la fabrication des compléments alimentaires.
A quels impératifs les compléments alimentaires doivent- ils répondre ?
L’étiquetage doit comporter :
– la dénomination « complément alimentaire »
– le mode d’emploi
– la dose journalière recommandée
– la liste des composants
– et les précautions d’emploi
Ils se présentent sous diverses formes : gélules, capsules, comprimés, liquides, poudres, infusions…
Mais ce ne sont pas des médicaments.
Le principe de formulation est basé sur des doses nutritionnelles et physiologiques pour pallier au risque de surdosage. Les quantités maximales de vitamines et minéraux sont fixées pour une portion journalière.
Modalités de prise
Ils
peuvent être pris ponctuellement pendant dix à quinze jours ou sur une
durée de un à trois mois maximum, en suivant les recommandations
figurant sur l’étiquette.
Mais ils ne doivent pas se substituer à une alimentation variée et équilibrée qui permet de couvrir les besoins de l’organisme en nutriments.
L’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) recommande de respecter les apports journaliers recommandés (AJR).
Dans quelles situations les compléments alimentaires sont-ils utiles ?
Les compléments alimentaires peuvent être utiles dans certaines situations pour compléter l’alimentation habituelle.
– en cas de carences (rares dans les pays industrialisés)
– en cas de déficit d’apport en vitamines, minéraux et oligo-éléments (pauvreté, sujet âgé, édentation, anorexie mentale, régimes trop restrictifs…)
– en cas de besoins accrus (grossesse, alcoolisme, activité physique intense, personnes âgées…)
– ou en prévention de certaines maladies (ostéoporose , cystites à répétition, protection de la rétine et du cristallin de l’oxydation…)
A
noter qu’on parle de déficit d’apport en un composant lorsque ses
apports sont inférieurs aux 2/3 des apports nutritionnels conseillés
(ANC)
De quoi faut-il se méfier ?
Il faut se méfier du risque de l’automédication avec des prises prolongées ou des associations multiples qui peuvent être nocives pour la santé.
Il faut aussi se méfier des circuits flous de vente par correspondance, sur internet ou dans certains clubs de remise en forme.
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