Le cancer de la prostate est la première cause de mortalité
par cancer et chaque année plus de 70 000 cas apparaissent alors que près de 23 000
ablations de la prostate (prostatectomie) sont réalisées. L’Institut de
recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) s’est penché sur les
écarts considérables qu’on observe d’un département à l’autre. Les taux de
recours standardisés, c’est-à-dire après prise en compte des facteurs comme les revenus et la mortalité (dont
celle par cancer de la prostate qui va de 1 à 3) vont de 1 à 4. Les taux les
plus élevés s’observent dans le Doubs, la Haute-Vienne, le Morbihan, la
Loire-Atlantique et les Ardennes et les plus faibles en Haute-Corse, dans le
Loiret et la Nièvre. Les facteurs expliquant ces invraisemblables variations
sont le nombre d’urologues libéraux d’une part et l’importance de l’offre
hospitalière publique et assimilée (privée à but non lucratif). Mais ce que l’étude
ne dit pas c’est si ce sont les taux faibles ou les forts qui sont justifiés !
Que l’offre suscite sa demande on s’en doutait un peu….