Les recos de la HAS mal appliquées

Malgré les plus récentes recommandations de la Haute
Autorité de Santé, le dosage du PSA, responsable de quantités de surdiagnostics
et surtraitements de cancers de la prostate non évolutifs, continue d’être
massivement prescrit par les généralistes selon une récente enquête de l’Institut
de veille sanitaire publiée dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Cette étude qui a porté sur 11 millions d’hommes de 40 ans et
plus montre qu’environ 30% d’entre eux ont eu au moins un dosage alors que
seuls ceux présentant des facteurs de risque spécifiques auraient dû y être
soumis. Le surtraitement possible consiste notamment en une prostatectomie inutile qui s’accompagne
souvent d’une dégradation sensible de la qualité de la vie et notamment de troubles
urinaires et érectiles
. Donc si votre médecin vous le prescrit, demandez-lui
quels sont vos facteurs de risque et entamez une discussion : cela ne peut
de toute façon pas vous faire de mal !

VOIR LE BEH