Chaque année environ 80 000 appendicectomies sont pratiquées
en France contre plus de 300 000 dans
les années 1980. Cette baisse n’a pas
concerné les formes graves de l’appendicite aiguë (péritonites, abcès
appendiculaires), qui sont restées stables, mais les autres formes
d’appendicite pour lesquelles la France se situait très au-dessus des pays
comparables : en 1993, par exemple, le taux d’appendicectomie français
était 2,5 fois celui des États-Unis et 3,7 fois celui du Canada ou du Royaume-Uni. En 2009, il n’était plus que de 1,4 fois
celui des États-Unis et du Canada et de 1,7 fois celui du Royaume-Uni. Elle a
été plus importante chez les femmes et chez les grands enfants et adolescents. Cette
évolution a débuté avant que l’échographie et le scanner ne deviennent des
examens usuels dans la démarche diagnostique et résulterait, selon la DREES, d’un
changement de perception des dangers de cette pathologie. Mais il se pourrait
aussi que la chirurgie viscérale et digestive ait trouvé dans les opérations
bariatriques un dérivatif plus rémunérateur…La mortalité au cours du séjour,
très faible, est essentiellement due aux formes graves survenant chez les
personnes âgées. L’intervention est réalisée majoritairement par voie cœlioscopique
depuis 2005 et la durée de séjour a diminué même pour les formes graves mais ce
n’est pas une raison pour y passer ! Tout savoir sur le chirurgien qui va
vous opérer ou sur l’établissement qui va vous accueillir pour une
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