Les conclusions de l’étude Entred 2007 récemment publiée
dans le BEH et portant sur 263 diabétiques de type 1 et 3 467 diabétiques de
type 2 sont d’autant plus alarmantes que le diabète connaît une croissance
rapide dans notre pays comme dans tous les pays développés : 20% (23% des
diabétiques de type 1 et 17% de type 2) renoncent aux soins pour des raisons
financières et pour plus d’un sur deux l’équilibre glycémique
n’atteint pas les niveaux recommandés. Leur reste à charge s’élève en moyenne à
660 € par an, soit 12% des dépenses dans le diabète de type 2 et 6,3% dans le
diabète de type 1. Ceci était largement imputable aux soins de ville et
notamment les médicaments, les dispositifs médicaux et les soins dentaires mais
aussi les consultations des podologues
et l’achat de chaussures adaptées. Les
renoncements aux soins concernent principalement les soins de pédicure et
podologie, les soins dentaires et les consultations diététiques. La prise en
charge à 100% en affection de longue durée ne permet donc pas de pallier
complètement les difficultés économiques qui suscitent les renoncements aux
soins. Parmi les patients ayant répondu à l’enquête, 54% estimaient traverser
une situation économique difficile. Vous cherchez un généraliste qualifié en nutrition diététique en secteur 1 sur Paris? Voilà la liste CLIQUEZ!