L’anorexie mentale, qui touche environ 1% de la population,
concerne principalement les jeunes
filles et se caractérise par un
poids inférieur à 85% du poids normal ou
par un IMC inférieur à 17,5. Elle laisse
des séquelles psychologiques ou physiques à vie et conduit même à la mort dans
un cas sur 5. Une étude allemande, publiée dans The Lancet, portant sur plus de
240 patientes souffrant d’une forme légère de cette maladie et qui ont été suivies
un peu moins de deux ans, confirme les bénéfices de la psychothérapie. Les patientes ont été traitées par 3
méthode différentes : la thérapie psychodynamique focale, la thérapie
cognitivo-comportementale et la psychothérapie classique. Toutes les patientes avaient
repris du poids en fin de traitement et 12 mois plus tard (3,8 kg en moyenne).Les
2 premières méthodes enregistraient des résultats un peu meilleurs mais il n’y
a pas eu d’amélioration pour 25% des patientes. Les auteurs insistent en conclusion sur l’importance
d’un traitement précoce lorsque la maladie en est encore à une forme bénigne et
ne s’est pas installée. Vous cherchez un psychiatre spécialisé dans l’adolescence
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