Un régime pauvre en sucre et en graisse diminue le risque de
cancer alors que l’obésité l’accroît. Ce lien entre corpulence, régime
alimentaire et cancer est bien établi. Mais une équipe de l’Inserm vient, en
soumettant des souris atteintes de lymphomes à un régime hypocalorique pendant
une vingtaine de jours, de montrer que la restriction calorique pourrait
également avoir une incidence sur l’efficacité des traitements anti-cancéreux. Les
rations alimentaires quotidiennes des animaux ont été amputées de 25 % de leurs
apports énergétiques totaux et les chercheurs ont ensuite observé l’expression
de gènes impliqués dans la survenue de nombreux cancers, notamment dans celle
des lymphomes. Ils ont constaté que la restriction calorique réduisait de près
de 40 % l’expression de l’un de ces oncogènes dans les cellules tumorales. Ils
ont alors administré un traitement anticancéreux peu efficace auparavant et le
médicament est devenu plus efficace, l’espérance de vie médiane passant de 30 à
41 jours. Pourtant, comme la restriction calorique n’est pas recommandée chez
les patients cancéreux qu’elle affaiblit, les chercheurs doivent encore
déterminer si un régime hypocalorique limité à quelques jours avant une
chimiothérapie ou si la simple diminution des apports en sucres ou en graisses
seraient suffisants pour obtenir les mêmes résultats. Vous voulez savoir quels
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