Une étude de l’INVS montre qu’entre 2004, année de la généralisation du dépistage organisé, et 2008, le taux de détection des cancers du sein est resté stable, voire en légère baisse. Le taux de « faux positifs » est en baisse, passant de 10 % en 2004 à 7 % en 2008. Ce qui est relativement peu par rapport au cancer de la prostate, dont le taux de surdiagnostic avoisinerait les 40 %. Quant à l’efficacité du dépistage lui-même, il serait assez faible : le dépistage n’aurait pas réduit significativement le taux de décès du cancer du sein en comparaison du taux observé chez des femmes qui n’ont pas été dépistées. Cancer du sein : moins de risques de surdiagnostic que la cancer de la prostate mais pas d’amélioration de l’espérance de vie non plus