Selon une récente étude du ministère de la santé, si la santé bucco-dentaire s’améliore nettement depuis vingt
ans, des disparités selon le milieu social des parents se sont maintenues tant sur
l’état de la dentition que sur le recours au dentiste. A l’âge de 6 ans, 7
enfants d’ouvriers sur 10 n’ont jamais eu de caries contre 9 enfants de cadres.
Ils consultent également moins. Parmi les 5-15 ans, 6 enfants d’ouvriers ont eu
recours à un dentiste dans l’année contre 8 enfants de cadres sur 10. Or, la
Haute Autorité de santé préconise une visite annuelle chez le dentiste dès l’apparition
des dents de lait. Ces écarts de recours se traduisent par un repérage plus
tardif des caries et par des soins plus lourds et plus coûteux in fine. En maternelle, à l’examen de santé scolaire obligatoire, 4 %
des enfants de cadres ont au moins une carie non soignée contre 23 % des
enfants d’ouvriers. Ces inégalités sociales dans l’enfance sont pénalisantes à court aussi bien qu’à long terme. D’une part, les habitudes de soins et de suivi
régulier non prises dans l’enfance auront plus de mal à s’acquérir à l’âge
adulte. D’autre part, la mauvaise santé
bucco-dentaire peut avoir des conséquences graves sur l’état de santé général,
physique comme psychologique (maladies cardio-vasculaires, obésité…). Pour y
remédier, l’Assurance-maladie a lancé en 2007 le programme de prévention «
M’T’Dents » qui propose des consultations gratuites à différents âges de
l’enfance et de l’adolescence. En 2010, près des trois-quarts des enfants de 6,
9 et 12 ans ont bénéficié de ce dispositif, mais là encore des écarts existent
entre groupes sociaux. Vous cherchez le dentiste ou l’orthodontiste le moins
cher dans votre quartier? N’hésitez pas à utiliser les fonctionnalités de
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