Des chercheurs américains de l’Université de Stanford ont
procédé à une analyse critique publiée dans la revue PLOS Biology de 1 000
études expérimentales testant sur des animaux les traitements
potentiels des maladies neurologiques (sclérose en plaques, maladie de Parkinson,
maladie d’Alzheimer notamment). Ces études comportent souvent des échantillons réduits dont la significativité statistique peut dès lors poser
problème. Les études étaient bien significatives mais …beaucoup plus
significatives qu’elles auraient dû l’être ! Plutôt que le reflet de
fraudes, ce phénomène aurait une double explication : les scientifiques
conduisant une étude expérimentale chez l’animal ont tendance à choisir la
méthode statistique qui leur permet d’afficher le meilleur résultat et les principales
préfèrent les études positives aux études négatives (pourtant aussi riches d’enseignement
mais moins susceptibles de faire le buzz). L’esprit est ainsi aussi faible que
la chair.