Le bénéfice des
omégas 3 en prévention avait déjà été mis en doute par de nombreuses études randomisées
comme celle réalisée en France chez des sujets ayant fait infarctus du myocarde.
Une nouvelle étude italienne confirme ce scepticisme pour des sujets à haut
risque cardiovasculaire, mais n’ayant pas encore souffert d’infarctus du
myocarde. Entre 2004 et 2007, 12 500 patients volontaires ont été randomisés
pour prendre quotidiennement une gélule contenant 1 g d’oméga 3 ou une gélule
d’huile d’olive (placebo).Après un suivi de 5 ans, la fréquence des décès
d’origine ou des hospitalisations pour une pathologie cardiovasculaire (11,8 %
dans le groupe oméga 3, 11,7 % chez les témoins) n’a pas été différente entre
les deux groupes. De même, les omégas 3 n’ont eu d’effet sur aucun des critères
de jugement secondaires prédéfinis. Les analyses de sous-groupes, notamment
chez les diabétiques, les patients les plus âgés sont également négatives. Un
effet positif n’est observé que dans le sous-groupe des femmes (OR 0,82 IC à 95 % : 0,67-0,99). D’autres études
avaient aussi mis en lumière un bénéfice pour les sujets à haut risque de
troubles du rythme. Par ailleurs, des effets indésirables sans être établis n’ont
pu être exclus. En pratique, si une supplémentation en omégas 3 ne parait pas d’un
grand intérêt, la recommandation de consommer du poisson gras plusieurs fois
par semaine reste cependant valable, compte tenu de la relation épidémiologique inverse
observée avec le risque cardiovasculaire.
omégas 3 en prévention avait déjà été mis en doute par de nombreuses études randomisées
comme celle réalisée en France chez des sujets ayant fait infarctus du myocarde.
Une nouvelle étude italienne confirme ce scepticisme pour des sujets à haut
risque cardiovasculaire, mais n’ayant pas encore souffert d’infarctus du
myocarde. Entre 2004 et 2007, 12 500 patients volontaires ont été randomisés
pour prendre quotidiennement une gélule contenant 1 g d’oméga 3 ou une gélule
d’huile d’olive (placebo).Après un suivi de 5 ans, la fréquence des décès
d’origine ou des hospitalisations pour une pathologie cardiovasculaire (11,8 %
dans le groupe oméga 3, 11,7 % chez les témoins) n’a pas été différente entre
les deux groupes. De même, les omégas 3 n’ont eu d’effet sur aucun des critères
de jugement secondaires prédéfinis. Les analyses de sous-groupes, notamment
chez les diabétiques, les patients les plus âgés sont également négatives. Un
effet positif n’est observé que dans le sous-groupe des femmes (OR 0,82 IC à 95 % : 0,67-0,99). D’autres études
avaient aussi mis en lumière un bénéfice pour les sujets à haut risque de
troubles du rythme. Par ailleurs, des effets indésirables sans être établis n’ont
pu être exclus. En pratique, si une supplémentation en omégas 3 ne parait pas d’un
grand intérêt, la recommandation de consommer du poisson gras plusieurs fois
par semaine reste cependant valable, compte tenu de la relation épidémiologique inverse
observée avec le risque cardiovasculaire.