Selon une étude présentée au congrès de l’American College of Obstetricians and Gynecologists, la limitation des accouchements provoqués par convenance permet de réduire de manière significative le nombre de césariennes. Très courants, ces déclenchements ont en effet des conséquences néfastes sur le déroulement de l’accouchement : augmentation du taux césarienne et du nombre d’admissions en soins intensifs néonatals. Depuis l’été 2011, l’hôpital de Springfield dans le Massachusetts a mis en place une politique de réduction du nombre de ces accouchements. Seules les femmes ayant déjà accouché par voie basse présentant un col de l’utérus favorable à 39 semaines pouvaient en bénéficier. On a ensuite comparé les 9 515 enfants nés dans les six mois qui ont précédé les nouvelles règles avec celles des 2 641 nés après. Le taux de césarienne est passé de 16 % à 7 % et le taux d’admission des nouveau-nés en soins intensif de 3 % à 2 %. De plus, la durée de la présence à la maternité a chuté de près de 6 heures (de 17 à 11) pour les accouchements déclenchés et les accouchements eux-mêmes ont duré 30 mn de moins. L’hôpital a aussi pu réduire ses coûts. A la recherche d’une maternité présentant les meilleures garanties en termes de qualité de service, de certification ou de lutte contre les infections nosocomiales ou d’un obstétricien accrédité par la HAS mais pratiquant des honoraires raisonnables? Essayez notre moteur de recherche!