Médecines alternatives : seulement en utilisation complémentaire

Les médecines
alternatives (Acuponcture, Hypnose, Ostéopathie, Chiropraxie, Tai chi, Qigong) constituent
une nébuleuse sujette à trop de dérives pour être encouragées officiellement
selon l’Académie nationale de médecine dans un  rapport en réponse à l’initiative récente de
l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) d’expérimenter ces thérapies dont nous avions fait état dans un news précédente. Concernant
l’ostéopathie, les complications sont peu fréquentes mais alors  très graves avec des séquelles définitives observées
dans 31% des cas. Sur l’hypnose, l’Académie remet en cause son efficacité et
reste perplexe quant à son utilité. Quant à l’acupuncture, l’effet placebo
serait le mécanisme d’action le plus plausible. Enfin, le Tai chi et le Qigong
peuvent présenter un intérêt dans la prise en charge d’un ensemble de maladies
où l’exercice physique joue un rôle mais la faveur dont ils jouissent est un
effet de mode. Afin d’éviter tout retard de diagnostic et perte de chances dans
le traitement d’une maladie, l’Académie recommande de manière générale d’éviter
l’usage des thérapies complémentaires en l’absence d’un diagnostic médical
et
de ne les accepter qu’avec une extrême prudence comme traitement de première
intention. Si vous en voulez toujours, le moteur de
recherche Les Bons Choix Santé peut vous indiquer quels sont les 1470
généralistes pratiquant l’acuponcture dont 326 en secteur 1 dont 17 à Paris
 !
Ou les 947 généralistes ostéopathes dont 360 en secteur 1 dont 9 à Paris !
Et même les 25 généralistes qui sont l’un et l’autre dont 3 en secteur 1 (il n’y
en a pas à Paris).

VOIR LE RAPPORT DE L’ACADEMIE DE MEDECINE