Le TDAH, trouble du déficit de l’attention et de
l’hyperactivité, n’est pas une maladie mais un syndrome. Il se caractérise par l’existence
d’un trouble de l’attention, symptôme majeur, plus ou moins associé à une
hyperactivité et à une impulsivité. A cette triade peut s’ajouter un ensemble de
comorbidités qui affectent le développement de la vie cognitive, du langage, de
la vie émotionnelle et affective des patients. En France, la prévalence des formes
les plus sévères de TDAH serait de l’ordre de 2 % pour la période d’âge scolaire. Elle
serait de 3% à 4% chez les garçons et de 1% chez les filles. En extrapolant ces données, le nombre d’enfants des enfants de 6 à 14 ans souffrant de TDAH,
serait d’environ 200 000. S’appuyant sur un suivi pendant 33 ans de 135 enfants
considérés comme « hyperactifs » entre 1970 et 1978, comparée à une
population-témoin indemne de TDAH, une étude publiée dans les Archives of
General Psychiatry montre qu’un TDAH dans l’enfance multiplie par quatre le
risque de TDAH persistant à l’âge adulte, par trois celui de toxicomanie
ultérieure. D’où l’importance d’un diagnostic précoce auquel cependant les
soignants sont préparés. Selon une enquête réalisée en 2004, par l’association
de patients « HyperSupers TDAH France », auprès d’un échantillon de 30 familles,
le circuit du patient reste aléatoire, chaotique et laissé au hasard des
contacts. Il peut ainsi s’écouler 4 années en moyenne pour qu’un patient soit
vu par un spécialiste de cette pathologie. Les méthodes diagnostiques
restent hétérogènes d’un praticien à l’autre. C’est la raison pour laquelle la
HAS vient d’émettre une recommandation de bonne pratique sur le sujet. Mais que
vous cherchiez un généraliste qualifié en addictologie ou spécialiste du
sommeil, un psychiatre ou un pédopsychiatre, un orthophoniste, un pédiatre ou
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