Une étude franco-allemande publiée le New England Journal
of Medicine met en évidence que la stimulation cérébrale profonde qui consiste
en l’implantation dans une région spécifique du cerveau d’électrodes, qui sont
stimulées par un pacemaker situé sous la peau au niveau de la clavicule pourrait
être préférable au traitement médicamenteux, même à un stade précoce. 251
patients âgés en moyenne de 52 ans et souffrant de la Parkinson depuis 7,5
années ont été suivis pendant 2 ans. Ils ont été divisés en deux groupes : le
premier traité par stimulation cérébrale, le second par médicaments. Ils ont
été interrogés par questionnaires sur leur qualité de vie et il est apparu que
les patients stimulés déclaraient une amélioration significative de leur
qualité de vie par rapport à l’autre groupe. Les capacités motrices,
l’humeur, les activités de la vie quotidienne et l’adaptation psychosociale
étaient aussi améliorées. Néanmoins, les effets indésirables étaient un peu
plus fréquents dans le groupe neuro-stimulé. Déjà utilisée à des stades avancés
de la maladie (15 ans), cette intervention pourrait donc avoir un intérêt bien
plus précocement.