Prévention des suicides: Brest et Lille en pointe

La France compte chaque année 220 000 tentatives de
suicide, dont 10 000 aboutissent
. Le risque de récidive est maximal dans les six
mois
. Un suivi adapté aux personnes ayant intenté à leur vie
permettrait selon un récent rapport du Conseil économique, social et
environnemental (CESE) de prévenir les récidives. Deux initiatives l’une du CHU
de Lille, l’autre de celui de Brest sont montrées en exemple. A Lille, un
dispositif de veille est proposé au patient pendant les six mois suivant son
hospitalisation. Par des courriers personnels, des appels téléphoniques, des
SMS et  la mise à disposition d’un numéro
permettant de joindre un soignant 24 heures sur 24. A Brest, les jeunes de 17 à
25 ans hospitalisés pour une tentative de suicide sont orientés vers une
structure qui favorise une réflexion sur leur geste. Le jeune ne sera remis en
contact avec l’extérieur et, en premier lieu, sa famille que progressivement. À
l’issue de l’hospitalisation, l’équipe médicale instaure un contact régulier pendant
six mois. Les résultats de ces programmes en termes de récidive (- 50% à Brest)
et de décès sont très positifs
en ce qui concerne les primo-suicidants et les
jeunes. Pour trouver un psychiatre spécialisé dans l’enfance et l’adolescence ou un établissement de SSR spécialisé en psychiatrie, n’oubliez pas notre moteur de recherche !

VOIR LE RAPPORT DU CESE