La french touch a encore frappé…nos portefeuilles selon un récent rapport de la Cour des comptes: Après une longue phase de recherches, d’expérimentations
régionales et de développements infructueux lancée en 2005, le système des Dossiers Médicaux Personnels (DMP) informatisés est accessible sur Internet depuis 2011. Créé et consulté par les
professionnels de santé à la demande de son titulaire, le DMP est mis en place
par l’Agence des systèmes d’information partagés de santé. Il contient les
informations personnelles de santé nécessaires au suivi et à la coordination
des soins (analyses de laboratoire, antécédents, comptes rendus hospitaliers
etc.). Les professionnels de santé ou le titulaire peuvent y modifier ou
ajouter des informations. Mi-juin 2012, seuls 158 000 DMP étaient ouverts, au
rythme quotidien d’un millier de créations et deux mille dépôts de documents. Dans
un premier temps, la Cour évalue le coût de la mise en œuvre du DMP qui a été de 210 millions d’euros entre 2005
et 2011. Elle s’intéresse ensuite aux investissements complémentaires au DMP
qui ont été effectués notamment par la mise en oeuvre des dossiers de patients
hospitaliers qui ont vocation à échanger des données avec le DMP, mais qui à ce
stade ne s’inscrivent pas dans un cadre d’interopérabilité avec lui . En
incluant l’ensemble de ces développements,
elle estime que le coût global de
cette opération a dépassé le demi
milliard d’euros. La Cour a aussi examiné les multiples facteurs d’incertitudes et difficultés subsistantes qui entravent sa diffusion aux
niveaux juridique, fonctionnel ou financier. Pour résumer le rapport : chaque DMP a coûté plus de
3 000 euros à la collectivité et à ce rythme-là il faudra encore 165 ans
avant que chacun ait le sien. Mais rassurez-vous d’ici là vous ne serez sans
doute plus !
régionales et de développements infructueux lancée en 2005, le système des Dossiers Médicaux Personnels (DMP) informatisés est accessible sur Internet depuis 2011. Créé et consulté par les
professionnels de santé à la demande de son titulaire, le DMP est mis en place
par l’Agence des systèmes d’information partagés de santé. Il contient les
informations personnelles de santé nécessaires au suivi et à la coordination
des soins (analyses de laboratoire, antécédents, comptes rendus hospitaliers
etc.). Les professionnels de santé ou le titulaire peuvent y modifier ou
ajouter des informations. Mi-juin 2012, seuls 158 000 DMP étaient ouverts, au
rythme quotidien d’un millier de créations et deux mille dépôts de documents. Dans
un premier temps, la Cour évalue le coût de la mise en œuvre du DMP qui a été de 210 millions d’euros entre 2005
et 2011. Elle s’intéresse ensuite aux investissements complémentaires au DMP
qui ont été effectués notamment par la mise en oeuvre des dossiers de patients
hospitaliers qui ont vocation à échanger des données avec le DMP, mais qui à ce
stade ne s’inscrivent pas dans un cadre d’interopérabilité avec lui . En
incluant l’ensemble de ces développements,
elle estime que le coût global de
cette opération a dépassé le demi
milliard d’euros. La Cour a aussi examiné les multiples facteurs d’incertitudes et difficultés subsistantes qui entravent sa diffusion aux
niveaux juridique, fonctionnel ou financier. Pour résumer le rapport : chaque DMP a coûté plus de
3 000 euros à la collectivité et à ce rythme-là il faudra encore 165 ans
avant que chacun ait le sien. Mais rassurez-vous d’ici là vous ne serez sans
doute plus !