Dans deux communiqués récents, le collège national des
généralistes enseignants prend le contre-pied des doctrines établies en matière
de vaccination anti-grippale et de traitement anti-diabétique en soulignant la
faiblesse des fondements épidémiologiques des pratiques majoritaires. Sur la
grippe, c’est l’efficacité de la vaccination des plus de 65 ans qui est mise en
cause, celle des personnes à risques de complication (femmes enceintes, obésité
sévère, troubles du rythme graves, maladie coronaire, antécédent d’accident
vasculaire cérébral, asthme, etc.) étant au contraire confirmée par le CNGE.
Sur le diabète, le collège relève qu’à la différence des statines (cholestérol)
et des anti-hypertenseurs, aucun essai clinique randomisé en double insu n’a
établi leur efficacité pour réduire la morbimortalité.