Ceux qui sont réalisés de manière aléatoire ne semblent pas servir à grand chose! C’est du moins la conclusion à laquelle sont parvenus deux chercheurs de l’université d’Alberta au Canada après avoir examiné les résultats de 14 études portant sur 180 000 patients.Parmi les personnes effectuant des bilans réguliers, il y avait plus de pathologies diagnostiquées mais l’analyse ne fait apparaître dans la plupart des études aucune différence en terme de mortalité.Il semble que les médecins soient suffisamment expérimentés pour demander les examens nécessaires en fonction d’un état de santé particulier et que, si le patient est parfaitement asymptomatique et non exposé à un ou plusieurs facteurs de risque particuliers, le bilan de santé n’apprenne pas grand chose. Ceci n’invalide pas l’utilité d’examens ciblés sur des groupes à risque mais suggère que des bilans de santé aléatoires pourraient avoir des effets délétères en révélant une pathologie qui serait autrement passée inaperçue pour le restant de la vie.