Les résultats d’une étude baptisée CECILE menée auprès de
2500 femmes par des chercheurs de l’Inserm publiés dans l’International Journal
of Cancer montrent que le risque de
cancer du sein est augmenté chez les femmes ayant travaillé de nuit. Première
cause de mortalité par cancer chez les femmes, chaque année 53 000 nouveaux cas sont diagnostiqués en France. Le
risque de cancer du sein est augmenté d’environ 30 % chez les femmes ayant
travaillé de nuit par rapport aux autres femmes. Cette augmentation du risque
était particulièrement marquée chez les femmes ayant travaillé de nuit pendant
plus de 4 ans, ou chez celles dont le rythme de travail était de moins de 3
nuits par semaine, impliquant des décalages de phase plus fréquents entre le
rythme de jour et le rythme de nuit. Enfin, cette association entre travail de
nuit et cancer du sein semblait plus marquée lorsque l’on s’intéressait au
travail de nuit effectué avant la première grossesse. Au total, plus de 11 %
des femmes avaient travaillé de nuit à un moment quelconque de leur carrière.
Ce lien entre travail de nuit et cancer pourrait donner lieu à indemnisation au
titre des risques professionnels (prise en charge des frais médicaux à 100%, versement d’une rente) et celles qui se trouvent malheureusement dans
ce cas pourront à cette fin en faire la demande aux commissions compétentes. Et si vous cherchez un cancérologue ou un établissement spécialisé dans le cancer du sein, pensez à utiliser notre moteur de recherche !