Le shit porte bien son nom

Alors que plusieurs élus de gôche (enfin faut pas exagérer
les radicaux ont toujours bouffé à tous les rateliers) se prononcent pour un
dépénalisation du cannabis voire sa
vente en officine
, il est bon de rappeler ce qu’en dit l’académie de médecine. Pour
tout médicament, la dose thérapeutique utile doit être connue avec précision.
Or, la marijuana (plante du chanvre indien) et le haschich (sa résine) sont des
mélanges de nombreuses substances, dont les proportions peuvent
changer considérablement selon la variété, le lieu de culture, le climat, le
moment de la récolte. Dans le cas de cannabis fumé, les concentrations en
principe actif, le tétrahydrocannabinol ou THC, sont très variables
. Mais
surtout, ce qui qualifie un médicament est son rapport bénéfice/risque établi
par l’analyse des bienfaits que pourra en retirer le patient, comparés aux
risques d’effets secondaires et de toxicité. S’agissant du THC, les
effets pharmacologiques sont d’une intensité modeste alors que les effets
secondaires sont nombreux et très souvent adverses. Les principaux méfaits
psychiques consistent en perturbation de la mémoire, de l’éveil, de l’attention
; développement au long cours de troubles anxieux, de dépression, de
décompensation ou d’aggravation de la schizophrénie
; incitation à la
consommation d’autres drogues. Par ailleurs, le cannabis accroît les risques
d’accidents de la route et du travail et potentialise les effets de l’alcool.
Ses principaux méfaits physiques résident dans une dépression de l’immunité, la
survenue de cancers broncho-pulmonaires et de la sphère ORL, d’infarctus du
myocarde, d’artérites, de pancréatites
. En outre, fumer du cannabis au cours de
la grossesse est dangereux pour le fœtus.

VOIR LA POSITION DE L’ACADEMIE (ATTENTION CA FLASHE)