A fin avril, 7 900 des
30000 femmes porteuses d’implants mammaires de la société PIP en France
ont bénéficié d’une explantation de leur prothèse dont 5 300 à titre préventif.
Ce type d’intervention s’est accéléré depuis le début de l’année 2012 à la
suite de la décision du ministère de recommander cette intervention même sans
signe de détérioration de l’implant. 1 300 femmes ont eu une explantation en
avril. Une rupture a été observée dans près d’un cas sur trois et une réaction
inflammatoire dans un cas sur six. Ces ruptures interviennent dans un délai
médian de 5 ans ce qui confirme que la durée de vie moyenne des implants PIP
est moitié moindre que celle des autres. Mais il reste encore 22000 porteuses
qui éprouvent sans doute des difficultés pour financer le remplacement des
prothèses retirées. Celui-ci n’est pris en charge par l’Assurance maladie que si
l’implantation initiale a été réalisée suite à une ablation pour raison
médicale, et ressort d’une chirurgie réparatrice et non esthétique. Dur, dur, d’autant
plus que le fisc, s’appuyant sur une décision de la Cour de justice de la
communauté européenne, vient de décider de soumettre à la TVA au taux de 19,6%
les opérations de chirurgie esthétique. Quoi qu’il en soit, il est préférable
de se faire explanter et si vous cherchez un nouveau chirurgien esthétique
(après tout c’est l’ancien qui a cru pouvoir faire confiance à la société en
cause), vous trouverez celui qu’il vous faut avec notre moteur de recherche !