La prise en charge en ambulatoire, qui permet au patient de
ne rester hospitalisé que le strict temps nécessaire et de retourner chez lui
le jour même de son intervention, intéresse en premier lieu des interventions
chirurgicales classiques et fréquentes, comme la chirurgie de la cataracte, de
la hernie, des varices, des affections de la main mais elle pourrait aussi
concerner des interventions plus lourdes (chirurgie de l’épaule, de la thyroïde,
de la vésicule biliaire, du reflux gastro-oesophagien, de l’obésité). En France,
elle ne concerne que moins de quatre sur dix contre huit aux États-Unis et en Grande-Bretagne, ou sept
en Norvège et en Suède. Un écart très important entre le potentiel de
développement et la pratique est observé pour de nombreux actes (chirurgie du
strabisme 14 % avec un potentiel à 92 à 96 %, cataracte 27 % avec un potentiel
de 77 à 91 %, chirurgie du testicule 32 % avec un potentiel de 81 à 84 % %,
arthroscopie du genou 24 % avec un potentiel à 72 à 75 %, chirurgie des varices
15 % avec un potentiel à 65 à 68 %, chirurgie nasale 9 % avec un potentiel à 52
à 55 %, chirurgie du sein 9 % avec un potentiel de 41 à 43 %). Pourtant la chirurgie ambulatoire améliore la
qualité des soins, notamment des très jeunes et des très âgés qu’un éloignement du
cadre de vie habituel perturbe, en obligeant à tout organiser autour du patient
et dans son intérêt. Une sortie précoce du patient et l’utilisation de techniques mini-invasives réduisent
le risque d’infections associées aux soins. Le secteur public la pratique moins
que le privé même s’il commence à s’y intéresser. Pour trouver les
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