Selon le Dr Xavier Pommereau, chef du Pôle aquitain de
l’adolescent (centre Abadie, CHU de Bordeaux) , les
adolescents à risque de suicide sont ceux qui multiplient les conduites de
rupture, telles que les fugues, les automutilations, les overdoses
médicamenteuses, les ivresses prononcées, allant jusqu’au coma éthylique, les
addictions, les ruptures du parcours scolaire et familial. Certaines ruptures sont plus
masculines, comme le coma éthylique. Quand elles surviennent chez des filles,
c’est encore plus grave. Inversement, quand des scarifications, conduite plutôt
féminine, sont observées chez des garçons, c’est un signe de gravité. Ces signes de
rupture sont présents chez 95 % des adolescents suivis après une
tentative de suicide. Mais les parents ne sont pas toujours les mieux placés
pour les identifier. Parfois les adolescents dissimulent leur souffrance. Par
exemple ils se font des automutilations en se cachant. Des parents ont aussi
tendance à banaliser des situations difficiles pour eux. Restons donc vigilants en gardant à l’esprit que l’adolescence est une période particulièrement difficile (pour les parents aussi d’ailleurs!). Et si vous cherchez un psychiatre spécialisé infanto-juvénile près de chez vous, utilisez le moteur de recherche Les Bons Choix Santé !