Diabète de type 2 : votre généraliste est-il « cliniquement inerte »?

Une étude  financée
par Astra Zeneca et Bristol-Myers Squibb
évalue le traitement du diabète de
type 2 par les médecins généralistes français. La conclusion met en évidence un
déficit significatif de suivi mais moindre d’intensification thérapeutique.  Les dossiers de 35 000 patients sous
antidiabétiques oraux  suivis par 1 196
généralistes sur tout le territoire français ont été revus en 2008-2009 pour
évaluer l’attitude des médecins durant les 2 années précédentes. D’abord, la moitié des patients n’ont pas eu 2 mesures d’hémoglobine glyquée en 2 ans. Ce
chiffre montre qu’il existe une importante inertie en termes de suivi. Parmi les
patients correctement suivis, 18 % nécessitaient une intensification
thérapeutique. Or, 6 mois après le deuxième dosage, seuls 39 % avaient fait l’objet
d’une intensification : augmentation de dose principalement. Cette inertie
thérapeutique
doit être nuancée car à 14 mois ce chiffre est porté à 70 %. Mais,
pour une majorité des patients, le médecin avait une raison : le choix de
non-renforcement était expliqué par les caractéristiques du patient. Au total, il
n’y avait pas de raison valable pour 12,7 % seulement des patients non intensifiés. Si votre généraliste ne vous a pas prescrit de dosage de l’hémoglobine glyquée (HbA1c), parlez-lui en ou cherchez-en un autre avec le moteur de recherche LBCS!

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