Les effets de l’alcool sur l’organisme : de quoi parle-t-on ?

Les effets de l’alcool sur l’organisme : de quoi parle-t-on ?

L’alcool est le terme classiquement employé pour l’éthanol (ou alcool éthylique), qui résulte d’un procédé de fermentation des sucres (sucres des fruits, du miel, des céréales, des tubercules).
On trouve l’alcool
dans de nombreuses boissons (dites alcoolisées) bien connues, mais
aussi de façon plus masquée dans des boissons destinées aux jeunes.

 

Quelle est la place de l’alcool dans notre vie ?

La consommation d’alcool
est retrouvée dès l’Antiquité, lors de fêtes sacrées, de rituels… Il en
est toujours ainsi de nos jours où il n’y a pas de fête sans alcool,
où on invite les amis pour l’apéritif… Le vin est souvent présent sur
la table des Français et il occupe une place de choix dans la
gastronomie française.

 

Quels sont les enjeux, circonstances et/ou mécanismes en cause ?

La consommation excessive d’alcool et l’alcoolodépendance sont devenues de réels problèmes dans les pays industrialisés, mais aussi dans de nombreux pays en voie de développement.
Les enjeux actuels de la lutte contre l’alcoolisme reposent notamment sur une intervention brève et précoce de la part des médecins généralistes, avant le stade de dépendance.

Un autre enjeu est de faire prendre conscience que l’alcool se comporte comme une drogue.

Effets de l’alcool sur l’organisme – Informations pratiques

Où se situe le problème de l’alcool sur l’organisme ?

L’alcool a des effets nocifs sur les cellules en cas de consommation excessive, au niveau du foie, du pancréas, du cerveau, de l’appareil cardio-vasculaire et du système nerveux, et favorise le risque de cancérisation notamment au niveau de la bouche, de la gorge, de l’œsophage…

L’alcool
a des propriétés « psychotropes » voisines de celles des drogues et des
stupéfiants, entraînant un phénomène de dépendance et des perturbations
de l’équilibre psychique.

 

Quels sont les effets et conséquences de la prise d’alcool ?

Effets

 

La consommation d’alcool
à dose modérée procure une sensation agréable d’euphorie, lève les
angoisses et, selon chacun, peut avoir un effet excitant ou calmant.
On reconnaît même à l’alcool des bénéfices sur la santé au plan cardio-vasculaire, à condition de respecter une consommation modérée.

Mais sa consommation
régulière peut entraîner un phénomène de tolérance, plus ou moins
rapide selon chacun, avec la nécessité d’augmenter les doses pour
retrouver l’effet recherché.

 

Conséquences


Une consommation excessive d’alcool rend la conduite automobile dangereuse (diminution des réflexes, troubles de la vue, perte d’appréciation des distances…).

Une consommation excessive d’alcool
provoque des troubles du comportement (agressivité, perte du contrôle
de soi, violence verbale et/ou physique, incohérence, difficultés
d’interprétation, de jugement…) avec levée des inhibitions
(désinhibition sociale, sexuelle…).

 

Le grand risque de l’alcool est lié à ses propriétés addictives


Sa consommation excessive peut entraîner un état de dépendance
à la fois physique (syndrome de manque) et psychologique, avec
impossibilité d’arrêter sa consommation et sensation de malaise lors de
sa suppression. On parle d’alcoolodépendance.

 

De quoi faut-il se méfier ?

Il faut se méfier de la banalisation de l’alcool
en tant que boisson festive alors que c’est un produit « psychoactif »,
c’est-à-dire à risque de dépendance au même titre que d’autres drogues
(cocaïne, ecstasy, héroïne, médicaments psychoactifs…).

 

Dans quelles circonstances faut-il consulter un expert ?

Dès que vous sentez votre consommation d’alcool augmenter et/ou qu’il vous est très difficile d’arrêter cette consommation, consultez votre médecin généraliste ou un médecin alcoologue qui vous guidera dans la démarche à suivre.

 CATEGORIE : alcoologie