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Définition des lymphomes non hodgkinien
Les lymphomes non hodgkiniens sont des hémopathies malignes ou « cancers du sang » qui se développent à partir du système lymphatique.
Le
système lymphatique est impliqué dans la défense de l’organisme contre
les infections et les corps étrangers qui ont réussi à s’y introduire.
Il est constitué par les vaisseaux lymphatiques et les lymphocytes (ou
globules blancs), des cellules du système immunitaire que l’on retrouve
dans les ganglions, la rate, les amygdales ainsi que dans la moelle
osseuse et certaines structures de l’intestin. Les lymphomes non
hodgkiniens se développent le plus souvent dans les ganglions lymphatiques.
Le lymphome non hodgkinien en chiffres
Plus
de 10 200 nouveaux cas de lymphomes non hodgkiniens sont diagnostiqués
chaque année en France. Ce cancer représente 3,2 % de l’ensemble des
cancers. Dans 54 % des cas, il touche des hommes. Par sa fréquence, il
se situe au 6e rang des cancers masculins et des cancers féminins. Il tue plus de 4 200 personnes par an.
Causes et facteurs de risque du lymphome non hodgkinien
Des infections virales
semblent être à l’origine de la plupart des lymphomes. L’infection par
les virus du sida, d’Epstein-Barr, de l’hépatite C, de l’herpès (HHV6 et
HHV8) ainsi que le virus HTLV-1 (Human T lymphoma/leukemia virus) sont
des facteurs de risque de lymphome.
Les déficits immunitaires congénitaux ou acquis (sida, traitement immunosupresseur administré aux personnes greffées…) sont également des facteurs de risque.
Diverses
données suggèrent que l’exposition à des substances telles que la
dioxine, les pesticides, le benzène ou des solvants organiques
augmenterait le risque de lymphome.
Signes et symptômes du lymphome non hodgkinien
Un gonflement indolore
des ganglions lymphatiques du cou, des aisselles ou de l’aine peuvent
être un symptôme de lymphome. Des signes moins spécifiques, comme une
fièvre inexpliquée, des sueurs nocturnes, des malaises, une fatigue
anormale ou encore des douleurs abdominales doivent aussi conduire à
consulter.
Traitements du lymphome non hodgkinien
Lorsque
le lymphome est localisé, la radiothérapie des ganglions est une option
intéressante. La radiothérapie utilise des radiations pour empêcher la
multiplication des cellules cancéreuses et induire leur destruction.
Chez certains patients, lorsqu’un seul groupe de ganglions est atteint,
une guérison définitives est obtenue à l’issue d’une seule irradiation.
Pour les formes plus évoluées de lymphomes, la chimiothérapie
est efficace. Dans certains cas, l’administration de molécules qui
stimulent le système immunitaire (immunothérapie) peut être préconisée.
En
cas de lymphomes particulièrement agressifs, une greffe de cellules
souches (issues de la moelle osseuse) peut être envisagée.
CATEGORIE : pathologies-et-symptomes
TAG : lymphomes, lymphocites,