Environ 1 accouchée sur 6 qu’elle ait été prise en charge par une maternité de catégorie I , II ou III à Paris ou ailleurs développe un syndrome dépressif appelé
dépression du post-partum ou post-natale. Les causes sont mal connues et de
nombreux facteurs pourraient être responsables. Une étude chinoise publiée le
24 juillet dans la revue Anestesia et analgesia met en relation la douleur
ressentie par la femme durant l’accouchement et la survenue de ce symptôme
dépressif. Les chercheurs de l’hôpital universitaire de Pékin ont suivi 240
femmes enceintes de leur premier enfant, sans antécédent psychiatrique ni
contre-indication à la péridurale, dont l’accouchement était programmé par
voie basse et dont la moitié reçurent une péridurale. Seules 14% de celles-ci
souffraient de dépression post-natale six semaines après la naissance alors que
plus du double (35%) était affectées. L’assiduité aux cours de préparation à
l’accouchement et l’allaitement de l’enfant étaient également associés de
manière significative à une baisse du risque de dépression post-natale. La
persistance de la douleur trois jours après l’accouchement était en revanche un
facteur d’accroissement du risque. Ainsi, il est définitivement préférable de ne plus accoucher dans la douleur ! Vous cherchez un obstétricien ou une maternité ? Choisissez-les en fonction des tarifs pratiqués et de la qualité des leurs prestations avec les données (qualité de prise en charge, certification, accréditation HAS etc…) mises gratuitement à votre disposition par LBCS!