La neurochirurgie et chirurgie du rachis, la chirurgie
orthopédique, la chirurgie viscérale et la chirurgie plastique reconstructrice
et esthétique, maxillo-faciale et ORL sont les 4 spécialités les plus
fréquemment mises en cause dans les incidents chirurgicaux déclarés à l’un des principaux
assureurs spécialisés, le cabinet Branchet qui couvre 7 000 praticiens libéraux soit plus de la
moitié des chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens travaillant en plateau
technique lourd. Ce résultat porte sur près de 10 000 sinistres entre
2008 et 2012. En termes de fréquence, la neurochirurgie et la chirurgie de la
colonne vertébrale arrivent en tête (une mise en cause par assuré tous les un
an et 5 mois en moyenne), devant la chirurgie orthopédique (1 an et 10 mois) et la chirurgie plastique reconstructrice et
esthétique, maxillo-faciale et ORL (2 ans et 5 mois
en moyenne) et la chirurgie viscérale (2 ans et 8
mois en moyenne). L’obstétrique est en bas de classement de fréquence avec une
mise en cause tous les 11 ans et 1 mois en moyenne, mais figure en tête en termes
de gravité et de coût. La neurochirurgie et la chirurgie de la colonne sont
également à l’origine de sinistres graves, tout comme la chirurgie de l’obésité et l’orthopédie car elle tconcerne des adultes
jeunes qui souffrent de préjudices importants et coûteux (pertes de mobilité,
arrêts de travail prolongés). Les principaux facteurs de risques sont l’état de
santé antérieur du patient (67% des sinistres), le geste du praticien (50%), le
défaut d’information du patient (45%), le défaut d’organisation au sein de
l’équipe (44%) et le risque infectieux (34%). Et pour minimiser les risques,
préférez un chirurgien accrédité par la HAS (ACCREDITATION HAS) et un
établissement présentant les meilleurs scores de lutte contre les infections
nosocomiales (SCORE LBCS ICALIN), de qualité de la prise en charge (SCORE LBCS
QPC) et de certification (SCORE LBCS DE CERTIFICATION). Notre moteur de
recherche vous permet de les sélectionner !