Le CIANE (Collectif interassociatif autour de la naissance)
vient de réaliser une étude sur la pratique de l’épisiotomie, incision
pratiquée dans le périnée pour faciliter la sortie du bébé. En 2005, le Collège
national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF) avait émis des
recommandations contraires à l’épisiotomie systématique et se fixait pour
objectif un taux global de 30% au lieu des 47% constatés à l’époque. Sur les 10
000 accouchements par voie basse étudiés par le collectif, le taux d’épisiotomie
s’établit à 30% (47% pour un premier accouchement, 16% pour les suivants). Les
femmes s’estiment mieux informées sur cet acte, même si, dans 85% des cas, le
consentement n’est toujours pas demandé. Qui plus est, trois femmes sur quatre
ayant eu une épisiotomie disent en avoir souffert et parmi elles, 61% pendant
plus d’une semaine. Ces différents constats conduisent le collectif à émettre
un certain nombre de préconisations qui nous semblent frappées au coin du bon
sens : 1) le consentement préalable devrait être respecté pour toutes les
femmes, en accord avec la loi de 2002 sur les droits des patients 2) Les taux d’épisiotomie
devraient être rendus publics par tous les établissements (nous les
intégrerions évidemment à notre site !) 3) l’objectif devrait être réduit car
certains établissements sont en dessous de 10%. Vous cherchez une maternité ? Vous
pouvez déjà la choisir sur notre site et nulle part ailleurs en fonction de ses performances et de ses
tarifs !
vient de réaliser une étude sur la pratique de l’épisiotomie, incision
pratiquée dans le périnée pour faciliter la sortie du bébé. En 2005, le Collège
national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF) avait émis des
recommandations contraires à l’épisiotomie systématique et se fixait pour
objectif un taux global de 30% au lieu des 47% constatés à l’époque. Sur les 10
000 accouchements par voie basse étudiés par le collectif, le taux d’épisiotomie
s’établit à 30% (47% pour un premier accouchement, 16% pour les suivants). Les
femmes s’estiment mieux informées sur cet acte, même si, dans 85% des cas, le
consentement n’est toujours pas demandé. Qui plus est, trois femmes sur quatre
ayant eu une épisiotomie disent en avoir souffert et parmi elles, 61% pendant
plus d’une semaine. Ces différents constats conduisent le collectif à émettre
un certain nombre de préconisations qui nous semblent frappées au coin du bon
sens : 1) le consentement préalable devrait être respecté pour toutes les
femmes, en accord avec la loi de 2002 sur les droits des patients 2) Les taux d’épisiotomie
devraient être rendus publics par tous les établissements (nous les
intégrerions évidemment à notre site !) 3) l’objectif devrait être réduit car
certains établissements sont en dessous de 10%. Vous cherchez une maternité ? Vous
pouvez déjà la choisir sur notre site et nulle part ailleurs en fonction de ses performances et de ses
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