Un cancer n’est pas un AVC mais la rapidité du diagnostic
et du traitement peuvent dans certains cas faire une grande différence. L’INCA
vient de réaliser plusieurs études sur les délais de prise en charge des
principaux cancers (sein, poumon, prostate, colon). Cinq grands types de délais
ont été analysé : le délai d’accès au diagnostic ; le délai d’accès à la
proposition thérapeutique préopératoire (ou avant traitement) ; le délai
d’accès à l’intervention chirurgicale ; le délai d’accès à la proposition
thérapeutique postopératoire ; le délai d’accès au traitement post chirurgical
(radiothérapie ou chimiothérapie le plus souvent). La durée totale des parcours
types mesurés est apparue satisfaisante aux experts : une prise en charge
de qualité ne veut pas automatiquement dire un délai court. C’est le cas
particulièrement des cancers du poumon et de la prostate où un allongement des
délais peut permettre de corriger dans certains cas une trop grande dégradation de l’état général avant
la mise en œuvre de traitements lourds. Dans la plupart des cas, l’allongement
des délais semble avoir un faible impact sur le pronostic, cet impact étant mis
en évidence uniquement dans les formes localisées de ces cancers. L’effet de
divers facteurs influençant les délais a pu être montré, qu’ils soient
intrinsèques à la personne (sexe et âge), liés à la maladie elle-même (stade),
à son mode de découverte ou à la filière de prise en charge (caractéristiques
de l’établissement). Mais, une fois pris en compte ces éléments, les analyses
menées confirment la persistance de variations importantes entre régions (délais
pouvant varier du simple au double pour le cancer du sein et du colon, au
quadruple pour le traitement non chirurgical du cancer de la prostate). Enfin,
les délais mesurés dans la prise en charge des cancers du sein et du poumon
étaient proches des niveaux des autres pays sauf pour le cancer du côlon (délais plus courts)
et pour le cancer de la prostate (délais plus longs).
et du traitement peuvent dans certains cas faire une grande différence. L’INCA
vient de réaliser plusieurs études sur les délais de prise en charge des
principaux cancers (sein, poumon, prostate, colon). Cinq grands types de délais
ont été analysé : le délai d’accès au diagnostic ; le délai d’accès à la
proposition thérapeutique préopératoire (ou avant traitement) ; le délai
d’accès à l’intervention chirurgicale ; le délai d’accès à la proposition
thérapeutique postopératoire ; le délai d’accès au traitement post chirurgical
(radiothérapie ou chimiothérapie le plus souvent). La durée totale des parcours
types mesurés est apparue satisfaisante aux experts : une prise en charge
de qualité ne veut pas automatiquement dire un délai court. C’est le cas
particulièrement des cancers du poumon et de la prostate où un allongement des
délais peut permettre de corriger dans certains cas une trop grande dégradation de l’état général avant
la mise en œuvre de traitements lourds. Dans la plupart des cas, l’allongement
des délais semble avoir un faible impact sur le pronostic, cet impact étant mis
en évidence uniquement dans les formes localisées de ces cancers. L’effet de
divers facteurs influençant les délais a pu être montré, qu’ils soient
intrinsèques à la personne (sexe et âge), liés à la maladie elle-même (stade),
à son mode de découverte ou à la filière de prise en charge (caractéristiques
de l’établissement). Mais, une fois pris en compte ces éléments, les analyses
menées confirment la persistance de variations importantes entre régions (délais
pouvant varier du simple au double pour le cancer du sein et du colon, au
quadruple pour le traitement non chirurgical du cancer de la prostate). Enfin,
les délais mesurés dans la prise en charge des cancers du sein et du poumon
étaient proches des niveaux des autres pays sauf pour le cancer du côlon (délais plus courts)
et pour le cancer de la prostate (délais plus longs).