Tomates et soja améliorent les risques de cancer de la
prostate alors qu’huile d’olive et noix permettent de le combattre. Ce sont les
conclusions de deux études menées l’une par l’université de l’Illinois, l’autre
par celle de Californie. La première étude a porté sur des souris génétiquement
modifiées pour développer une forme agressive de cancer de la prostate et a
montré que les animaux qui avaient consommé de la tomate et du soja étaient moins atteints à la fin de l’étude. Seules 45% des souris nourries avec ces deux
aliments ont développé la maladie contre 61% des souris du groupe tomate, 66%
du groupe soja et 100% du groupe témoin. Ces résultats transposés à l’homme correspondent à environ 4 tomates
par semaine et 1 portion quotidienne d’aliments à base de soja. La seconde étude a
analysé la consommation d’acides gras et de graisses d’origines animale et
végétale de 4600 hommes atteints de cancer de la prostate durant la période
1996-2004. Les hommes qui ont 10% de plus que les autres de leurs apports
quotidiens de glucides apportés par des graisses végétales ont un risque réduit
de 29% de cancer de la prostate mortel et 26% de décès toutes causes
confondues. L’ajout d’une seule cuillère à soupe d’huile d’olive est associé à
une réduction significative du risque de même qu’une portion de noix. Les
auteurs expliquent que cela augmente les apports en antioxydants et réduit l’inflammation, ce qui freine la progression
du cancer.