Diverses institutions de santé publique viennent de publier
le second rapport sur la survie des personnes atteintes de cancer en France. L’objectif
principal de cette étude est de fournir, pour 47 localisations de cancer, tous stades confondus, des estimations
de survie brute et nette 1, 3, 5 et 10 ans après le diagnostic. L’analyse des
destinées de 427 000 personnes montre que la survie des patients s’améliore
significativement pour certains cancers comme celui de la prostate pour lequel
l’espérance de vie à 5 ans est passée de 70% à 90% entre 1989 et 2004. Cette
amélioration est principalement due à la précocité des diagnostics. Mais pour
d’autres cancers il y a peu, voire pas, de progrès et l’amélioration
thérapeutique devrait dès lors consister en des procédures moins agressives, et
à chercher à réduire les effets iatrogènes sans entraîner une perte de chance
pour les patients. Par ailleurs, l’espérance de survie varie considérablement
selon la localisation cancéreuse. Les cancers de mauvais pronostic (survie
nette à 10 ans inférieure à 33 %) – pancréas, foie, poumon, estomac– représentent
40 % des cancers chez l’homme et 16 % chez la femme. Les cancers de bon pronostic
(survie nette à 10 ans supérieure ou égale à 66%) – prostate, thyroïde, sein,
mélanome de la peau – représentent 52 % des cancers chez la femme et 28 % chez
l’homme. Pour un même cancer, les femmes ont le plus souvent une survie
supérieure à celle des hommes. Un jeune âge au diagnostic est très souvent un
facteur pronostique favorable. Pour choisir un cancérologue ou un établissement de prise en charge, notre moteur de recherche est à votre disposition.