Une étude de l’Université de Rochester, publiée dans
l’édition du 2 janvier de la revue Menopause de la North American Menopause
Society porte sur les problèmes de
mémoire que rencontrent de nombreuses femmes à la quarantaine et à la
cinquantaine à l’approche de et durant la ménopause. 117 femmes ont passé une
série de tests pour évaluer leurs capacités cognitives (6 critères) qui ont aussi
été rapprochées des symptômes tels que les bouffées de chaleur, des troubles du
sommeil, la dépression et l’anxiété et des niveaux d’œstrogène mesurés par
prélèvement sanguin. Quatre stades ont été comparés: la période de fin de
reproduction, le début et la fin de période de transition ménopausique et après
la ménopause. Les principaux résultats sont que les femmes à un stade
précoce de la ménopause ont de moins bons résultats sur les mesures de
l’apprentissage verbal, la mémoire verbale et des habiletés motrices que
les femmes dans les stades avancés de transition et de fin de reproduction et
que les symptômes comme les troubles du sommeil, la dépression et l’anxiété
n’ont pas de lien avec les problèmes de mémoire. Le déclin cognitif pendant la
période de transition est donc un processus non linéaire, indépendant des
autres manifestations de la ménopause et transitoire.