Suite à l’avis de la Haute autorité de santé, la ministre de
la santé a mis fin au remboursement des pilules de 3e génération (contenant le
progestatif désogestrel ou gestodène ou norgestimate) à compter du 30
septembre 2013 pour laisser les femmes utilisant ces pilules le temps de
choisir un autre mode de contraception, remboursé si elles le souhaitent. La
Commission de transparence de la Haute autorité de santé (HAS) aurait délibéré en
ce sens en raison d’un risque de complications thrombo-veineuses (phlebites),
deux fois plus élevé que chez les femmes sous pilules de 2e génération mais son
avis n’est pas encore en ligne. Ce risque très faible, de 3 à 4 cas pour 10 000
utilisatrices était déjà connu puisque la
HAS dans des avis précédents (2009) ne recommandait une prescription qu’en
seconde intention. Il s’agit donc peut-être d’un arbitrage financier maquillé
mais, pour en avoir le cœur net, il faudra attendre la publication de l’avis.