Des chercheurs de l’Inserm viennent de publier dans Neurology leurs travaux portant sur 6 000
personnes, dont certaines obèses et présentant des anomalies métaboliques (triglycérides
≥ 1.69 mmol/L, pression artérielle supérieure ≥ 130/85 mmHg, glycémie ≥ 5.6
mmol/L, HDL-cholestérol ≤ 1.04 mmol/L pour l’homme, 1.29 mmol/L pour la femme
etc.), âgées de 39 à 63 ans, suivies pendant au moins 10 ans. Quatre tests
cognitifs portant sur la mémoire, les capacités de raisonnement, la sémantique
et la facilité d’expression orale ont été réalisés à 3 périodes différentes : 1997-1999, 2002-2004 et 2007-2009. Il en ressort qu’au sein du groupe de personnes
porteuses d’au moins deux anomalies métaboliques, le déclin cognitif était plus
prononcé parmi les personnes obèses. La vitesse du déclin cognitif était accrue
de 25% chez les obèses porteurs d’anomalies métaboliques comparés aux personnes
de poids normal sans anomalie métabolique. Mais les anomalies métaboliques ne
suffisent pas à expliquer ce déclin cognitif accéléré car les sujets obèses
mais sans anomalie métabolique avaient aussi subi un déclin cognitif plus
rapide que les non obèses. Et il n’est jamais trop tard pour bien faire! Vous cherchez un généraliste nutritionniste? Notre moteur de recherche le trouvera pour vous!