Des neurophysiologistes allemands viennent de
montrer qu’au moment de subir une piqûre ou la pose d’un cathéter, il était
préférable de regarder ailleurs. L’expérience a consisté à dissocier ce que
voyaient les patients par une vidéo censée représenter leur bras (une aiguille,
un coton tige ou rien) et ce qui leur était effectivement appliqué (des
impulsions électriques plus ou moins fortes). Et pour la même impulsion, le
visuel impacte les sensations perçues et les réactions de la pupille. Les patients faisaient
état de sensations plus désagréables et avaient une dilatation pupillaire plus
importante lorsque le stimulus, quel qu’il soit, était associé aux images
d’aiguille piquant la peau de la main. Donc en ne regardant pas, vous paraîtrez moins courageux mais vous aurez moins mal !